stone head/ Age 0

Tout d'abord pour commencer ceci n'est qu'une vue globale de l'exposition, chaque pièce se retrouvera plus détaillé dans les travaux.
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This is just a tour of the exhibition, you will find every pieces more detail in the works part.
Cette exposition à été présenté au PLOTHR à la suite d'une résidence avec ce même PLOTHR, en collaboration avec la Mairie et les beaux-arts de Rouen (ESADHAR).
Elle met en avant le rapport extrêmement étroit entre l'architecture, l'homme, la nature et l'animal, aussi bien d'un point de vue physique, que relationnel. Elle met aussi en avant cette notion de décors souvent lié à l'architecture et aux différents univers qui nous entourent. Ces décors qui sont aussi nos habitats (lieux de travail, quotidien,...), ceux que l'on subis, que l'on détruits, que l'on réaménages, dont on se contentes,...
Paul Souviron
Paul Souviron est avant tout un sculpteur, un sculpteur d’aujourd’hui qui aime revisiter l’histoire de la sculpture – ses matériaux comme la pierre ou le bois, ses techniques comme la taille directe – pour en explorer les formes contemporaines. En tant que sculpteur, il s’intéresse aussi aux volumes que le regard « trouve » dans la ville. Il cherche plus particulièrement ces formes qui appartiennent à la fois aux champs de l’architecture – elles sont ou ont été des constructions –, de la sculpture – elles sont plastiquement « étranges » – ou de la nature – elles empruntent ses formes ou ses matériaux. Ce sont donc des ruines ou des paysages de rocaille et branchages, artificiellement reconstitués dans les parcs animaliers qu’il recrée dans l’espace d’exposition. L’intérêt de ces formes tient à leur caractère dynamique – une ruine est soumise à différentes forces qui s’exercent sur elle et la « sculptent », la transforment en un volume privé de toute fonction mais en constante évolution -la nature reprend ces droits-; « l’urbanisme zoologique », ainsi que l’appelle Paul Souviron, est un espace de tensions auquel les occupants doivent s’adapter pour survivre – cette notion d’adaptation étant essentielle pour comprendre l’univers de l’artiste où rien n’est jamais figé, arrêté ou assis mais toujours à la recherche d’un équilibre qui ne peut être que précaire.
Dans ce monde incertain, instable, parfois inquiétant, l’œuvre, le sens n’est jamais donné, jamais bouclé, mais toujours à recréer, car, Paul Souviron en est convaincu, de la frustration seule naît la possibilité de l’action – c’est cette énergie en puissance qu’il aimerait susciter ; alors à chacun de poursuivre la route, de choisir parmi les portes ouvertes par l’artiste, le chemin qu’il désire emprunter…
Julie Leteutre